cuivre_sature.JPGPréalable:

Il faut se rappeler que les deux principaux fondants en céramique basse température, sont le borax et le plomb, c’est vrai aussi pour les verres. Le cuivre fond aux environs de 1150 ° C, pour baisser le point de fusion, on utilise l’un ou l’autre de ces fondants, l’oxyde de plomb développe des couleurs très vives, pensez aux céramiques de Vallauris des années 60 ou aux vitraux réalisés en cristal (silice +oxyde de plomb).
Le borax a des couleurs plus discrètes, couleurs d’automne nuancées, moins “flaschies”

Dans cet émail, on reste à la proportion 60/40

 

- 60% de cuivre sulfate ( ou carbonate)
- 40 % d’émail


On peut à loisir mettre 40 % d’émail au plomb pour avoir des couleurs très vives et chatoyantes, on peut également utiliser 40% d’émail au Borax pour des couleurs plus tranquilles (couleurs d’automne), qui, de mon point de vue, sont plus belles. On voit beaucoup de ces couleurs dans les catalogues de céramiques des pays anglo-saxon ou autres, tout cela est une question de goût.

la composition 60/40 permet que l’émail soit complétement fondu, sa haute teneur en cuivre lui donne l’aspect mat , plus le pourcentage d’émail fondant est grand, plus le cuivre saturé est brillant. Lorsque l’émail est fondu il n’y a plus de risque de décoloration par ré-oxygénation du cuivre saturé.

Compositions des émaux cuivre saturé

1) cuivre saturé moyen: (autant de plomb que de borax):

- sulfate (ou carbonate ou oxyde) de cuivre :……………………………………….    60 gr
- émail ou couverte au plomb: (par ex C 1251(Céradel ou base 5 Solargil)   20 gr
- C 1252 (ou tout autre émail raku boracique………………………………….         20 gr
- Bentonite …………………………………………………………………………………………3 à 5 gr

il est préférable de faire gonfler la bentonite dans de l’eau quelques heures avant de l’intégrer à l’émail, la bentonite est simplement un agent de suspension qui évite que l’émail “plombe”, il ne change pas la couleur ou la texture de l’émail.

Ceci est nécessaire car le cuivre saturé “plombe terriblement”, vous comprendrez en l’utilisant. Il est absolument obligatoire de correctement délayer le cuivre saturé pour utiliser tout les composants de l’émail, sinon il y a problème!.

Il est possible de remplacer le carbonate ou l’oxyde de cuivre par du sulfate de cuivre acheté dans les coopératives agricoles ou les jardineries (usage pour les vignes et autres utilisations). À 300 C, la couleur bleue du sulfate de cuivre disparait et elle devient noire comme l’oxyde. Le souffre, comme le carbone du carbonate, s’oxyde et disparait; il ne reste que le cuivre sous forme d’oxydes.

         2) cuivre saturé aux couleurs plus vives:

         Si l’on veut des couleurs plus vives, on met plus de couverte au plomb, celui-ci donne des couleurs plus fortes. On peut utiliser  indifféremment le sulfate, l’oxyde ou le carbonate de cuivre.

- cuivre (sulfate, carbonate ou oxyde:………………………….60 gr
- émail ou couverte  au plomb:…………………………………..40 gr
- bentonite ………………………………………………………………..    5 gr

3) cuivre saturé aux couleurs douces et chaudes

           - cuivre (sulfate, carbonate ou oxyde)……………………………….. 60 gr
           - émail ou couverte  au borax:…………………………………………..40 gr
           - bentonite ……………………………………………………………………..   5 gr
 

préparation des céramiques :

Les  céramiques, assez épaisses, doivent être préalablement réalisées en terre chamottée et cuites à 950 ° car elles peuvent subir un choc thermique lorsque l’on développe les couleurs avec un brûleur.
Ces formes sont biscuitées (1000°) avant d’être émaillées, on peut travailler en mono-cuisson en émaillant un peu plus épais pour compenser la porosité de la terre.

préparation et cuisson de l’émail :

La température de cuisson peut varier de 900 à 950°, atmosphère neutre, attention aux sur-épaisseurs car cet émail a une tendance au coulage.

observations:

- La bentonite est un agent de suspension efficace (utilisé de 2% à 5%), en effet l’émail «plombe beaucoup», ceci est dû à son fort pourcentage en  cuivre qui a une forte densité. La bentonite doit, après être pesée, être mise à gonfler dans un récipient à part et incorporée à l’émail le lendemain.
On peut aussi rajouter de la colle à papier peint comme agent de suspension (un peu!) Attention la colle épaissit l’émail, il faut donc émailler plus épais, de plus il ne faut pas garder le mélange émail/colle trop longtemps car ce produit organique pourrit, et bonjour l’odeur….

Avant chaque utilisation veillez à prendre soin de bien  mélanger l’émail, tamisez-le (tamis 80) si on le pulvérise un pistolet à air comprimé.         

La couverte C1251 est un monosilicate de plomb (toxique: prenez les précautions d’usage) qui fond à 830°, l’oxyde de plomb est un fondant qui développe très bien les couleurs, on peut également utiliser une couverte dont le fondant est le borax, les couleurs seront encore très belles, quoique moins chatoyantes.          
- De façon générale il faut bien noter que les couleurs très belles que développe cette technique «façon écorce d’arbre», peuvent, si la pièce est dans un environnement légèrement humide ou si elles sont  exposées de façon permanente en plein soleil, se décolorer sensiblement après quelques années et ainsi les couleurs perdront de leur fraîcheur. On  peut, pour retarder la décoloration, pulvériser un étanchéifiant incolore au silicone (marque Julien) qui est parfaitement invisible en couche fine.

 

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Les céramiques sont placées dans de la sciure humide afin que celle-ci ne brule pas trop vite. Il faut réchauffer (faire danser la couleur) la pièce dans sa totalité, on peut la retourner dans la sciure.

Remarque: A cette température il est impossible d’enfumer en noir la céramique, la température n’étant pas assez élevée.

Principe de l’oxydo-réduction dans le rendu des couleurs avec le cuivre:

Lors que l’on recouvre la pièce avec de la sciure, le carbone de cette sciure va prendre l’oxygène contenu dans les oxydes métalliques de l’émail, ici, l’oxyde de cuivre. Cet oxyde va donc être « réduit », il a perdu de son oxygène et sa composition chimique va changer et donc sa couleur également. C’est ce qu’on appelle la «réduction».
Lorsque l’on découvre la céramique, l’oxygène de l’air « ré-oxyde »les oxydes qui se chargent à nouveau d’oxygène et développe des couleurs dans un ordre bien défini.

Il faut donc maitriser trois paramètres :

1) la gestion du carbone: la sciure apporte ce carbone.

2) la gestion de l’oxygène: il suffit de découvrir la pièce pour l’oxyder.

3) la température de la pièce: si la température est trop élevée, les couleurs se déplacent trop rapidement, elles « dansent » et ne peuvent être fixées, elles s’oxydent trop rapidement, elles deviennent grises. Si la chaleur est trop faible, la réaction ne se fait pas.

C’est la raison pour laquelle je conseille de procéder en trois étapes en réchauffant rapidement la pièce, cela permet de ne chauffer que la surface de la pièce et, ainsi, il n’y a pas trop de chaleur emmagasinée dans la céramique et pas de ré-oxydations non désirées.

Si on travaille les couleurs au sortir de la deuxième cuisson à 980°, la procédure est plus délicate car la pièce est très chaude en profondeur et cette chaleur remonte peu à peu à la surface de la céramique et change les couleurs que l’on croyait fixées. Cependant on peut procéder de cette façon si l’on veut enfumer des parties de la céramique non émaillée, les couleurs obtenues sont plus oxydées et il est difficile de développer des rouges et des ocres. On peut néanmoins avoir des couleurs nuancées mises en valeur par le noir de la terre enfumée du reste de la pièce.

  •  0rdre des couleurs de l’oxydation du cuivre :

Dans l’ordre d’oxydation croissante:

                            
055.jpgcouleur cuivre natif, c’est la couleur du métal cuivre.
ocre
rouge

mauve

bleu

vert

jaune

gris nuancés
noir



remarques 1:

l’ocre est un mélange du cuivre natif avec le rouge. le mauve est un mélange du rouge avec le bleu.

Le vert est un mélange du bleu avec le jaune.

Le gris est un mélange des couleurs mélangées avec le noir.

  • On observe donc que les couleurs principales des oxydes de cuivre sont :

- rouge
- bleu
- jaune , ces trois couleurs sont les couleurs primaires du spectre visible.
- Noir

remarque 2:

On comprends donc que lorsqu’il y a une surépaisseur d’émail il y a une différence de couleur, en effet les parties saillantes refroidissent  plus vite  que le corps de la poterie qui restera chaude plus longtemps.
Les parties fines d’une poterie refroidissant plus vite ont des couleurs différentes que les parties plus épaisses.
Les couleurs se fixent selon l’ordre mentionné ci-dessus, du plus réduit au plus oxydé.

remarque 3: en général les couleurs développées avec l’émail cuivre sont un peu moins nuancées qu’avec l’émail «écorce d’arbre» car il n’y a pas de surépaisseur, mais la tenue des couleurs dans le temps est excellente car l’émail est fondu et n’offre plus de prise à l’oxydation lente.

remarque 4: les deux premières cuissons pouvant être réalisées préalablement, le travail direct du feu ainsi que la rapidité des gestes et du processus total de rendu des couleurs et la richesse des coloris obtenus en font une technique jubilatoire très appréciée dans une animation de courte durée, en fin de stage court par exemple.
De plus cela permet d’expliquer simplement et de façon concrète la notion fondamentale d’oxydo-réduction  que l’on retrouve dans beaucoup de domaines de la pratique céramique.

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Sur cette photo on peut observer les différences de couleurs liées aux  épaisseurs d’émail.

différentes technique d’acquisition des couleurs

1) La technique de la chauffe directe:

Technique délicate qui permet cependant d’obtenir à la fois de belles couleurs cuivre et des terres enfumées noires sur la même pièce, qui contrastent bien avec les couleurs.

Il faut tout d’abord cuire les pièces émaillées sur biscuit, cuisson 950 à 1000°C. Puis on sort la céramique à la pince comme une pièce raku et on la place sur un lit de sciure, on la recouvre complétement de sciure. Il est conseillé  d’utiliser de la sciure légèrement humide ! (mais non mouillée, ce qui laisserait des traces de refroidissement disgracieuses!) pour limiter la fumée, il est également conseillé d’utiliser un masque de protection respiratoire de qualité, les fumées et goudrons chauds sont cancérigènes, utiliser de préférence un masque complet efficace, et non ces petits masques en papier qui ne servent à rien et mettent de la buée sur vos lunettes!.
On fixe en pulvérisant de l’eau à plusieurs reprises, le noir de la terre enfumée.
Puis laisser refroidir ces pièces dans la sciure d’autant plus longtemps que les céramiques sont grosses, les petites céramiques refroidissent plus rapidement. Pour des céramiques de plusieurs kilogrammes, il faut attendre plus d’une demi-heure pour que les couleurs ne se développent pas trop rapidement et disparaissent. Si on attends trop longtemps, les céramiques sont trop froides et les couleurs sont fixes et laides le plus souvent. Il faut donc être très attentif sur ce point.
Lorsque, en découvrant le sciure, les couleurs évoluent suffisamment lentement, on les laisse évoluer naturellement comme indiqué ci-dessus. Dès que les couleurs conviennent, on la fixe en projetant de l’eau pour les refroidir. Si la couleur se perds, on peut réchauffer de nouveau la céramique avec un bruleur  pour réactiver les couleurs, jusqu’à satisfaction.

Attention, avec cette technique, les céramiques restent encore longtemps très chaudes à l’intérieur, et ce, d’autant plus que la pièce est massive. On peut fixer les couleurs du cuivre avec de l’eau et voir celles-ci disparaître longtemps après. La chaleur contenue dans le cœur de la céramique ressort et déclenche à nouveau le processus d’oxydo réduction. Il donc mouiller longtemps et très abondamment les céramiques dès que les couleurs sont satisfaisantes, le mieux serait de les laisser dans l’eau pour un refroidissement complet.
Faire attention à ne pas gommer en rebrulant le noir d’enfumage de la terre en réchauffant la pièce au bruleur.

2) technique du “réchauffé”:

Pour ne pas avoir trop de chaleur dans le cœur des céramiques, comme expliqué ci-dessus, on procède comme suit:

1) biscuiter la pièce

2) l’émailler avec du cuivre saturé et la cuire à 950 °, les céramiques deviennent noires, complétement oxydées.

3) Placer ces céramiques 10 à 15 mm environ  à feu moyen jusqu’à faire «danser» les couleurs, au besoin la chauffer directement au bruleur si le four le permet (par la cheminée), puis sortir la pièce du four et la placer dans un récipient métallique rempli de sciure humide, réchauffer la pièce au brûleur pour que les couleurs «dansent » sur toute la surface.

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On peut observer sur cette image la couleur cuivre natif sous la flamme du bruleur, ce qui indique une absence totale d’oxygène.

- sortir les pièces et lesrecouvrir rapidement  avec de la sciure.

- Attendre quelques minutes (le temps est proportionnel à la grosseur de la céramique) puis la découvrir rapidement, observer la vitesse d’apparition des couleurs, la recouvrir avec de la sciure si cette vitesse est trop rapide. Recommencer l’opération si besoin pour développer les couleurs et fixer avec de l’eau dès que les couleurs obtenues sont satisfaisantes .

3) Aspect “écorce d’arbre”

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Émailler la céramique en surépaisseur, les traces de coulées sont les bien venues, elles donneront des couleurs et des reliefs différents et nuancés.
Afin que cet émail ne tombe pas de la pièce en le manipulant, il est possible de le coller en pulvérisant une solution de colle papier peint diluée. Cette colle brulera à la cuisson et ne laissera pas de traces.

Attention de ne pas surcuire, (maxi montre 0,6 a, 980°C) sinon l’effet « écorce d’arbre » serait perdu car l’émail fonderait, il faut donc surveiller la cuisson à l’œil. Au besoin on peut  finir la cuisson avec le brûleur à la main directement sur la pièce en soulevant le couvercle, arrêter dès que l’émail scintille car à ce moment il commence à fondre. Il est important de cuire à la bonne température, en cas de sous-cuisson, l’émail serait plus sensible à l’oxydation, et donc il perdrait ses couleurs plus rapidement.

On laisse refroidir complétement la pièce qui devient ainsi noire mat.

On développe les couleurs avec les mêmes technique

Cette technique donne de très belles matières en écorces très richement colorées. cependant il faut noter que les couleurs ainsi obtenues ne sont pas stables dans le temps, l’émail est sous cuit et poreux, en effet en dépit des différents produits silicones et autres que l’on peut appliquer afin de les protéger, une lente oxydation apparait peu à peu au fil des années qui ternit les couleurs. Cette dégradation est d’autant plus importante que l’humidité ambiante est forte, l’exposition prolongée au soleil a le même effet. Travail de cet émail en épaisseurs fortes net surimpositions variées. Elle  sera donc réservée à des fins d’animation, elle est très appréciée par les stagiaires car est très spectaculaire et attrayante.

Composition

- carbonate (ou sulfate) de cuivre :….      830 gr
- C1251 de chez Céradel :…………………..170 gr  (couverte transparente monosilicate de plomb, fusible à 850°, la Base 5 de Solargil convient aussi)
- bentonite :………………………………………30 gr 

- De façon générale il faut bien noter que les couleurs très belles que développe cette technique «façon écorce d’arbre», peuvent, si la pièce est dans un environnement légèrement humide ou si elles sont  exposées de façon permanente en plein soleil, se décolorer sensiblement après quelques années et ainsi les couleurs perdront de leur fraîcheur. On  peut, pour retarder un peu la décoloration, pulvériser un étanchéifiant incolore au silicone (marque Julien) qui est parfaitement invisible en couche fine.


    

Avec cet émail il ne faut pas hésiter de faire des sur-épaisseurs et des coulures , cela donnera beaucoup de nuances de couleurs.

Les céramiques sont de couleur vert turquoise, couleur de carbonate de cuivre. Après la cuisson la couleur ,à 950 ° C environ, deviendra noir métallique, couleur de l’oxydation totale.

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4) enfumage dans la sciure:

La plus simple des techniques pour développer les couleurs du cuivre puisqu’il suffit de placer les céramiques émaillées et cuites avec du cuivre saturé (noires) dans de la sciure bien sèches.

rès utile pour enfumer les pièces sans provoquer de choc thermique.

Quelques briques en terre cuite sont nécessaire pour construire ce four, elles sont montées à sec comme vous pouvez l’observer sur les photos. Les pièces sont déposées à plat sur un lit de sciure très sèche, légèrement tassée d’une épaisseur de 3 cm minimum. Il faut éviter de les empiler en structure verticale car cela peut provoquer un certain tirage, ce qui pourrait casser les céramiques. Les pièces étant recouvertes d’une épaisseur de 3 à 5 cm de sciure, on allume le four par le haut avec un peu de bois sec, celle-ci se consume lentement. La cuisson peut durer une dizaine d’heures, jusqu’à combustion totale de la sciure. Les céramiques destinées à être placées dans ce four seront de préférence polies ou engobées avec des terres dites “sigilées” (argile très fine) pour un plus bel aspect après cuisson. Les pièces crues peuvent être cuites dans ce four, elles seront sous-cuites et de couleur d’un noir profond, les matières organiques de la terre n’étant pas entièrement brulées, augmentent l’apport de goudron apporté par la combustion de la sciure. Ce type de mono-cuisson convient très bien pour des pièces ne présentant pas des parties fines et donc fragiles comme des bols; des céramiques polies en forme de galet ou de boules pourront utilement être cuites et enfumées de la sorte.
Des céramiques préalablement biscuitées entre 900 et 950 °C , même modelées avec des terres ne supportant pas les chocs thermiques comme la faïence par exemple, pourront être ainsi être enfumées; cependant cet enfumage ne sera pas complet, des parties claires resteront apparentes, ce qui permet de “montrer ” la terre tel qu’elle était avant la cuisson. Sur des terres solide de type “raku” il est possible de bruler le carbone avec un bruleur directement sur la pièce, ce qui éclaircit partiellement l’enfumage pour un plus bel effet.
Il est préférable de couvrir le four avec une tôle métallique par exemple pour ralentir la cuisson.
Les couleurs du cuivre saturé sortent souvent partiellement, il est néanmoins possible de renouveler les enfumages sciures, les couleurs s’additionnent et ne se détruisent pas d’un  enfumage à l’autre. On obtient souvent de belles couleurs vert bronze.