Matériel nécessaire:
- Contenant métallique avec couvercle hermétique de 100 litres (15 € chez Leroy- Merlin par exemple), voir photo.
Un tonneau de 200 l sans couvercle et sans fond.
Une dizaine de briques ordinaires en terre cuite.
Une tôle ou plaque métallique, l’installation peut aussi être posée sur une dalle béton ou de l’herbe l’été.
100 litres de sciure sèche.
des morceaux de bois secs longs de 70 cm environ(bois de palettes par exemple)

Disposition du matériel:
    Dans le contenant métallique de 100 l, on dispose au fond 4 à 5 cm de sciure sèche (ou une douzaine de bouchons de liège), les céramique sont placées sur des morceaux de brique pour ne pas toucher le fond. Celles ci peuvent se toucher sans problème, mais il ne faut pas trop les tasser pour un bon résultat.
    Ce contenant est placé au centre du tonneau de 200 l, lui-même calé sur quelques briques pour laisser un passage bas de d’air (voir photo)
    Dans l’espace entre les deux tonneaux, l’on place quelques morceaux de bois secs et on remplit entièrement de sciure. Pour une meilleure chauffe, on peut aussi mettre des pellets de bois, qui ont un pouvoir calorifique plus forts.

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Mise en oeuvre:
    Le but est d’atteindre une température de 600°C, en 30 à 40 mm environ afin que le carbone dégagé par la sciure puisse pénétrer les terres poreuses et les noircir. On allume lefeu par le bas, la sciure se consume peu à peu et enflamme les morceaux de bois, le contenant métallique est ainsi chauffé par le dessous et les côtés.
Il ne faut pas trop dépasser cette température car, dans ce cas, le carbone fixé dans les céramiques rebrulerai et disparaîtrai. Pour contrôler la température avec précision, un pyromètre suspendu peut être placé dans le contenant métallique, par un trou fait sur le couvercle à cet effet.
    Peser les morceaux de bois placés entre les deux tonneaux peut aussi être utile pour pouvoir reproduire des chauffes contrôlées. Lorsque la température est atteinte, on stoppe la chauffe en arrosant modérément la sciure et le bois en combustion. Il est possible de sortir les céramiques enfumées après 15 à 20 mm, celles-ci ne subissant pas de chocs thermiques trop forts, l’opération peut-être renouvelée si les résultats ne sont pas satisfaisants, de plus les terres fragiles comme les faïence peuvent utilement être utilisées, il convient de faire des essais sur des petites pièces, il n’est pas nécessaire d’employer systématiquement des terres raku.

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    Pour obtenir des enfumages moins forts, il faut diminuer la température de chauffe à 550°C par exemple, on peut aussi couvrir les céramiques avec du    papier aluminium ou bien utiliser des terres sigillées « plus fermées », moins poreuses.
    En tout état de cause il faut étalonner ce processus de chauffe, les températures indiquées peuvent être sensiblement différentes selon l’emplacement du pyromètre, le volume du contenant utilisé, les quantités de bois et de sciure ou de pellets utilisés, le nombre de céramiques placés dans le four, …

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