L'atelier de création céramique, crée en 1980, a une activité de formation professionnelle depuis plus de vingt cinq ans. Il se situe à proximité du hameau de La Borne (commune d'Henrichemont, Cher) village de tradition potière et haut lieu de la création céramique contemporaine
Ce four peut être réaliséen une demi journée à 2 personnes, il est d'un coût de construction réduit. Le modèle réalisé à l'occasion des "grands feux" de La Borne 2024 a nécessité les fournitures suivantes:
Le “jus” est un mélange d’émail et de terre, il est utilisé liquide en mono cuisson fine pour “fermer la terre”, de limiter sa porosité. Un ajout de colorant céramique donne une couleur à ce jus. L’enfumage peut-être complet ou partiel. Il se pose sur terre sèche, nettoyée à l’éponge humide pour une bonne adhérence.
FORMULE pour une cuisson à 1000°
C1254……60 (Céradel, cet émail fond à 900°)
Ball clay…. 35
colorants….5
Ce mélange peut aussi être utilisé à sec comme engobe de craquelage, les craquelages seront enfumés, les parties engobées seront de la couleur désirée , pas ou peu enfumées. Donc effet de contraste noir/couleur.
Recueillir des « petits fragments de nature » d’origines végétale, animale, ou minérale, est une activité familière. Ces petits objets encombrent peut-être encore nos étagères et remplissent nos boîtes à secrets.
Ces coquillages, morceaux de bois, galets polis par l’océan, fossiles,…comme autant de témoignages de vies figées, touchent intimement notre sensibilité et résonnent en nous par leurs formes, leurs couleurs et leurs douceurs au toucher quand ils sont polis par le temps.
Le premier regard porté sur ces objets est libre de toute approche conceptuelle, l’on perçoit alors sans le découpage méthodique de l’intellect qui évalue, compare, et classe les perceptions; cette « non-relation » est sans référence à la mémoire, au connu. Nous sommes alors le témoin silencieux de cette intimité qui s’offre à nous avec bonheur et émotion, tel un "nous-même" retrouvé dans un instant hors du temps.
Puis notre agitation dissimule ce ressenti initial pour laisser place au discours intérieur avec parfois comme un parfum de manque et de nostalgie.
C’est cette nostalgie qui m’invite à façonner ces objets de terres, d’eau et de feu qui conjuguent et fossilisent la magie du vivant, comme autant d’invitations pour un autre regard, pour une vision de la vie que nous partageons tous et que, souvent, nous oublions.
Dominique Legros
QUELQUES PAROLES DE JEAN KLEIN...
Percevoir
"Percevoir n'est pas une fonction. C'est pourquoi ce qui est perçu conduit tout droit à ce qui perçoit. La conscience perçoit. Vous ne pouvez percevoir ce qui perçoit, car cela même vous l'êtes.""L'artiste explore l'objet. Il met l'accent sur l'objet. L'objet est passif, la vision de l'artiste est active, extravertie. Chercher la vérité, c'est mettre l'accent sur la vision, sur l'ouverture. L'artiste n'explore pas l'objet en tant que tel, il s'en sert uniquement pour s'installer dans la vision. L'objet se révèle dans l'attention, il nous ramène à l'attention. L'artiste est momentanément réceptif, mais il est tendu vers un but. Il cherche quelque chose et quand il le trouve, il le garde. Celui qui cherche la vérité ne se trouve que dans le regard."
"Pour parvenir à une expérience esthétique, nous devons être totalement réceptif, disponible, libre de toute mémoire, pour être ouvert au jeu des couleurs, des sons, des rythmes et des formes. Cette ouverture du regard est la lumière qui sous-tend toutes les sensations et, tôt ou tard, nous nous trouverons consciemment dans cette lumière. Regarder une oeuvre d'art de cette façon est réellement créateur. Il n'y a pas d'analyse dans le regard. Chaque fois que nous en sommes frappés, nous sommes ramenés à notre véritable nature."
"La découverte de votre nature réelle ne peut se réaliser par la mémoire. Elle arrive par l'attention multidimensionnelle qui a lieu naturellement lorsque la mémoire est absente. Cette attention innée est écoute. Lorsque vous êtes dans l'écoute, vous vous sentez dans la vastitude, dans l'immensité où il n'y a personne qui écoute ou qui regarde. Dans l'écoute seule."
"L'écoute est une ouverture à la vie, sans référence au déjà connu. La découverte réelle ne survient que dans l'instant immédiat. Nous ne pouvons jamais comprendre l'inconnu à travers le connu"
"L'écoute n'est pas un processus cérébral. Ce n'est pas une fonction. C'est une sensibilité ouverte, libre de toute anticipation, accomplissement ou réussite. Ce n'est pas une attitude que l'on assume, pas plus qu'elle n'est confinée aux oreilles, de même que lorsque vous comprenez quelque chose et que vous dites "je vois", cela n'a rien avoir avec les organes de la vue...... Vos cinq sens, votre intelligence et votre imagination sont libérés et entrent en jeu. Vous les ressentez comme étant totalement dilatés dans l'espace, sans centre ou périphérie. L'ego qui est une contraction ne peut trouver prise dans cette présence, et l'anxiété, la sympathie ou l'antipathie se dissolvent. Vous sentez cette totalité sans la sentir. Vous la sentez mais vous ne pouvez la catégoriser dans aucun sentiment connu. Les organes des sens ne sont pas les indicateurs de la conscience globale. Mais en général, ils s'approprient l'objet apparent et l'empêchent de se déployer dans votre plénitude. Essayer de regarder et d'entendre sans vous centrer sue des objets spécifiques. Laisser votre oui-e et votre vue trouver leur multidimension organique."
"En général la fonction mentale domine nos sens, notre perception. Pour que l'écoute globale, qui est notre état organique, se produise, cette domination doit cesser. Dans la tranquillité, le mental fonctionne, prenant sa place avec le reste des fonctions corporelles, mais son fonctionnement ne se réfère plus à un centre. Il perçoit et nomme seulement. Un mental qui est simplement en mouvement n'est pas un problème. Au contraire, lorsque l'intellect est fondé sur le silence, tout de réfère spontanément à cette base. Vous voyez une rose. L'intellect la perçoit et la nomme. Fonctionnement parfait. Mais ensuite il continue et commence à interférer avec la perception, l'empêchant de se déployer dans la perception directe. La personne imaginaire, le centre des points de vue voit la couleur et la compare, ou l'aime, ne l'aime pas, peut-être. Elle pense à sa beauté ou se souvient à quelques référence passée. Mais durant cette activité où est le parfum réel de la rose?
L'activité psychologique est fractionnelle et successive. Il ne peut y avoir qu'un percept et un concept à la fois, donc il est impossible de ressentir la totalité de la rose à l'aide du fonctionnement mental de tous les jours. Vous ne pouvez qu'additionner ses partie. Mais le véritable parfum de la rose, ce qu'elle est réellement, n'est pas dans une collection de fractions. Lorsque vous prenez du recul par rapport à l'accentuation des parties, lorsque le mental devient tranquille, la rose est en vous. Vous êtes un."
"L'attention est une expression de cette tranquillité qui est votre être naturel"
.
Jean KLEIN
Qui suis-je? La quête sacrée édition:"Le relié"
traduction Agnès Lowy
Les “stèles murales”
présentées ci-dessous sont
réalisées en utilisant une technique de fabrication particulière, mise
au point
dans mon atelier, qui leur donne à la fois légèreté et solidité.
Ces
céramiques murales se caractérisent par leur extrême finesse et donc
elles peuvent facilement être fixées, de part leurs faibles poids, sur
toutes les types de murs ou de cloisons. Il y a en outre au dos de
chaque pièce trois points d’accroche pour une fixation plus aisée.
Le “craquelage” est obtenu en posant une terre humide sur une
fine couche de terre ayant séchée totalement. La terre, en perdant son
eau entre en tension avec la terre support et se fissure en
surface selon un graphisme préalablement dessiné. Des cuissons
oxydo-réductrices dévellopent les différentes couleurs des oxydes
métalliques mélangés à la terre de recouvrement.
Cette approche technique est très délicate et demande une longue mise
en oeuvre.
La
mise en forme de mes objets céramiques suit une progression naturelle.
Je définis tout d’abord la forme générale avec une terre très légère de
ma fabrication puis, après un séchage partiel, je la recouvre d’une
couche de terre raku très solide en précisant la forme. Evidage de la
pièce puis séchage complet. Le craquelage est obtenu en
recouvrant la céramique, après l’avoir longuement grattée et ré
humidifiée, d’une fine couche d’argile colorée sur toute la surface de
la pièce, puis je procède au polissage avec une agathe, cette opération
minutieuse est longue et très délicate. Après un deuxième séchage
complet, la pièce est cuite à 900 / 1000°, puis retirée du four à la
main à cette température, et déposée- rouge - sur un lit de sciure sèche
pour être enfumée.
Cette technique originale est difficile à mettre en œuvre puisqu’elle
consiste à recouvrir une terre sèche avec une autre, humide, et de la
polir manuellement avant qu’elle ne craquelle.
Le modelage de la forme est réalisé avec
une terre structurante de type «raku» épaisse et très solide en tenant
compte de l’épaisseur de la couche de terre qui la recouvrira. Elle est en quelle sorte le squelette et le support de la forme finale. Après
un séchage complet de la céramique, celle-ci est réhumifiée
abondamment, puis recouverte d’une fine couche de terre colorée dans la
masse avec des oxydes métalliques pour leur donner une coloration. De
nombreux polissages réalisés en suivant le séchage de l’argile avec une
pierre dure, une agathe de préférence, densifie la terre en lui
apportant une belle brillance. Un brûlage à la flamme vive permet de
révéler le craquelage de la terre et met la céramique en tension.
Après une lente cuisson au four à gaz je retire la pièce incandescente
du four rougeoyant et je procède à un enfumage de la terre en posant
celle-ci sur un lit de sciure et en la recouvrant partiellement avec
cette même sciure pour faire apparaître des variations de couleur.
Après un nettoyage méticuleux je cire légèrement à chaud la céramique
avec une cire d’abeille naturelle pour lui donner plus de douceur.
Le premier four anagama a été construit par les membres de l'association en 2002. Il a effectué de nombreuses cuissons, ce qui a nécessité son entière reconstruction cet hiver 2024. Une dizaine de personnes de notre association (bénévoles) au minimum ont participé à cette construction.
D’inspiration japonaise, le four anagama est un four à chambre unique, dit «four à flamme directe » en forme arrondie pour faciliter la circulation de la flamme. Il existe de nombreux autres types de fours à bois , tels le four « noborigama » qui possède plusieurs chambres d’enfournements, ce qui permet une meilleure isothermermie mais atténue les marques de cendres et les effets de flammes. Il y a aussi des « fours bouteilles », fours à flammes renversées, bouclées, à air pulsée, …
Les fours traditionnels de La Borne sont, le plus sauvent, des fours à flamme directe à chambre unique,(dits « fours baleine » mais l’enfournement des pots se fait par l’arrière du four, contrairement au four anagama dont l’enfournement se fait par le devant du four
Une cuisson dans ce four demande un mois de travail, rangement du bois 15 stères environ, enfournement durant une semaine, la cuisson dure cinq à six jours (et nuit), refroidissement du four: 10 jours, défournement et nettoyage du site.
Le bois utilisé pour cuire le four anagama est principalement du chêne; nous avons la chance d'avoir de nombreuses forêts à proximité de La borne, une entreprise locale qui fabrique des merrains, pièces de bois nécessaire pour la fabrication des tonneaux viticoles, nous vend le bois non utilisé pour leurs fabrications.
Pour cette cuisson, une équipe de 10 personnes, céramistes professionnelles, est constituée. Six quarts de 4 heures avec deux cuiseurs est nécessaire prenant 6 jours. Un(e) ou deux responsables de cuisson, coordonnent l’équipe et le suivi de la cuisson.
Il faut également gérer les hébergements, les repas des cuiseurs et une équipe de médiateurs qui fait l’interface entre le public et les cuiseurs. En effet, réaliser une cuisson de qualité dans ce four est une tache délicate qui demande de l’expérience et de l’attention.
L’enfournement consiste à placer les céramiques dans le four de façon judicieuse, c’est à dire en pensant au passage de la flamme et à l’exposition des pièces au feu. En effet le dépôt des cendres du bois, les traces de feu (oxydo-réduction) ainsi que le positionnement précis des céramiques entre elles demandent de l’attention pour avoir de bons résultats. Il ne s’agit pas simplement de cuire les pièces, mais avant tout, de tout faire pour obtenir de belles matières. On pourrait réduire de moitié la durée de la cuisson et la consommation de bois, mais le résultat ne serait pas à la hauteur de notre attente. Ce type de cuisson de longue durée, lorsqu’elle est bien conduite, nous permet d’obtenir quelques belles céramiques, pièces uniques, qui gardent et expriment l’intensité du feu, conjugué avec les formes et les volumes de pièces. Chaque pièce est placée sur des petites billes de terre réfractaire pour éviter quelles ne se collent sur les plaques d’enfournement. C’est un travail long et minutieux.
Certaines pièces sont placées dans le cendrier du four, dans l’alandier, les traces de cendres fondues, de flammes et de braise sont alors intenses.
La porte d’entrée du four est fermée avec des briques réfractaires, en prenant soin d’aménager des petites ouvertures pour placer le bois
La cuisson est dans un premier temps lente et progressive, le feu devant être très modéré les premiers jours afin de sécher le four et les céramiques, qui sont enfournées » crues ». C’est le « bassinage ». Le bois est placé en bas de l’alandier, puis la quantité de bois est lentement augmentée afin de constituer une couche de braises épaisse.
Après deux ou trois jours de cuisson, la braise étant haute, le bois est placé par petites charges à intervalles réguliers, dans le four par la porte du haut, Il faut prendre soin de bien laisser bruler le bois et, en même temps, de maintenir le feu et la production de flammes. Celles-ci s’allongent de plus en plus.
Oxydo-réduction: La chaleur produite provient de la combustion du bois (carbone) avec l’air (oxygène). C’est une réaction chimique bien connue: carbone + oxygène donne du CO2 et de la chaleur. Lorsque l’on donne du bois au four, on apporte une grande quantité de carbone,, il y a donc alors un excès de carbone dans le four, la quantité d’oxygène étant constante. On observe l’apparition de flammes dans la cheminée, le carbone brûle dehors l’oxygène de l’air, il y a en outre émission d’une odeur caractéristique. Dans le four le carbone recherche de l’oxygène, il va en trouver dans les oxydes métalliques contenus dans la terre, principalement de l’oxyde de fer. Il va donc « manger » leurs atomes oxygène et donc les dégrader. la molécule d’oxyde de fer va ainsi perdre peu à peu ses atomes d’oxygène , elles seront donc réduites en taille, c’est la réduction. L’oxyde FE3O4 va donc devenir FE2O3, puis FEO puis FE (fer non oxydé). Chaque oxyde ayant sa propre couleur, de plus en plus vive au fur et à mesure qu’il perd ses oxygènes, d’où les variations de couleurs observées au défournement des céramiques. De plus le contact des pièces les unes sur les autres perturbe et nuance ces variations de couleurs.
Les cendres, qui fondent à partir de 1250°C, donnent également des brillances et des variations de couleurs propres aux cuissons dans les fours à bois. Les fours à gaz et au charbon donnent des effets de couleur liées au carbone, dans les fours électriques, sans combustion, il n’y a pas de variations de couleurs de la terre ou de l’émail.
Le contrôle des températures se fait visuellement avec des « montres » , bâtonnets de céramique étalonnés pour fondre à des températures prédéterminées. Voir modèle. Ces montres sont placées dans le four de telles façons que l’on puisse les voir durant la cuisson. Les pyromètres sont simplement utiles pour indiquer les variations de température.
Les potiers traditionnels de La Borne plaçaient dans le four de anneaux de terre qu’ils ressortaient du four pour apprécier la cuisson et la température.
Un « embraisage » est fait à la fin de la cuisson par les deux ouvertures latérales afin de mettre en contact les pots avec la braise, pour une « super » réduction avec des effets recherchés.
En fin de cuisson , le four est soigneusement fermé avec un mélange de terre et de sable afin d’éviter un refroidissement brutal des céramiques. Sans ce travail, de nombreuses pièces seraient détruites ou fragilisées (point quartz de la silice…)
Ces formes sont tournées épaisses en grès et cuites à 1000°. Le plus simple d’utilisation sont les moules en creux; il est cependant parfois nécessaire de talquer légèrement ces moules si la terre colle à la forme.
La glaçure, appelée aussi émail, est un enduit vitrifiable posé à la surface d’une céramique afin de la durcir, de la rendre imperméable ou de la décorer. Lorsqu’elle est appliquée sous forme liquide, la glaçure se présente comme une poudre fine, composée de minéraux ou d’oxydes, qui doit être mélangée à de l’eau et à d’éventuels additifs. Le mélange doit être homogène et stable dans le temps pour assurer une bonne conservation. Il doit permettre de bonnes conditions d’émaillage, de séchage et de tenue jusqu’à l’enfournement.
Cette très belle expression céramique conjugue deux techniques: les terres polies et l’émaillage. La terre polie doit être préalablement cuite entre 900 et 950° pour garder la qualité du polissage.
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La céramique est un art pratiqué depuis la préhistoire. Elle est née de la transformation sous l’action du feu d’un matériau universellement répandu qui est une terre, “argile”.
Le Raku est une technique née au Japon au XVIème siècle issue de la cérémonie du thé
Cette cérémonie très pratiquée est centrée non pas sur le thé, mais sur le bol à thé (chawan). Et c’est de la fabrication de ces petits bols à thé que naquit cette technique. Le Raku moderne est un mélange de l’orient et de l’occident. Chaque pièce est enduite d’émail, puis placée dans un four en plein air. La cuisson se fait très rapidement (50 mn environ). On retire la pièce à 1000°C puis on la “jette” dans une bassine pleine de sciure. Ce sont ces mauvais traitements qui donnent au Raku ce tesson noir , ces craquelures et ces teintes d’ une douceur caractéristique. Le résultat est toujours unique.
Raku ” est un titre honorifique au Japon qui signifie ” plaisir et jouissance “. Les bols et théières étaient réalisées dans l’esprit Tao pour la cérémonie du thé : tout est fait à la main, et on accueille les ” défauts ” éventuels, à l’issue d’une cuisson qui présente des aléas. C’est l’art d’accepter les choses comme elles sont, dans la simplicité.